Projection du film Il y aura tout le monde de Maria Isabel Ospina

Dans le cadre de la 15e édition du Mois du film documentaire, et en partenariat avec l’IDA Pôle SE, le laboratoire ICTT et l’association Miradas Hispanas, la bibliothèque vous propose, sur la thématique Figures de migrants, le film Il y aura tout le monde de Maria Isabel Ospina (2008 / 58 mn / VOST) ce jeudi 27 novembre à 17h.

À travers le destin d’une famille de la classe moyenne, le film traite de l’éclatement de la société colombienne ; l’hyperlibéralisme et la violence qui ne cessent de s’accroître depuis une dizaine d’années, condamnant à l’exil ou à la précarité une partie de la population autrefois privilégiée. Que se passe-t-il quand une famille s’éparpille en quelques années sans s’y être jamais préparée ? Qu’est-ce qui résiste du lien familial autrefois si présent, et pour combien de temps encore ?

La projection sera suivie d ‘une rencontre avec la réalisatrice.

Quels films avez-vous le plus empruntés ?

Quels films avez-vous le plus empruntés au cours de la dernière année universitaire ?

Voici la réponse :

Le grand vainqueur est la comédie de Philippe Le Guay, Alceste à bicyclette, empruntée 17 fois entre novembre 2013 et juin 2014 ! Pour info,  ce  film  a également connu un joli succès en salles, avec plus d’ 1 million d’entrées…

A bientôt, à la vidéothèque !

Les prêts vacances commencent aujourd’hui !

Ce vendredi 21 novembre marque le début des prêts vacances pour les documents ayant une durée de prêt de 28 jours : monographies, thèses et mémoires. Le retour de ces documents s’échelonnera à partir du lundi 5 janvier 2015.

Les  prêts vacances pour les documents ayant une durée de prêt de 7 jours (manuels, périodiques, bandes dessinées et vidéos) commenceront le vendredi 12 décembre. Les retours se feront le lundi 5 janvier 2015.

Pour les documents exclus du prêt, les prêts vacances auront lieu le vendredi 19 décembre et les retours se feront le lundi 5 janvier 2015.

Bonne lecture !

 

Projection du film La nuit remue, ce mardi 18 novembre à 14h

Dans le cadre de la 15e édition du Mois du film documentaire, la bibliothèque vous propose, ce mardi 18 novembre à 14h, La nuit remue de Bijan Anquetil (2012 / 45 mn / VF) .

Ce film montre ce qui se passe parfois la nuit tombée autour d’un feu de fortune allumé au cœur de nos villes : les passagers de nuit de l’Europe, une jeunesse afghane qui se vit dans l’exil et qui, clandestinement, écrit son histoire. Avec des actes, des mots et des téléphones portables.

Venez nombreux !

 

Projection du film Qu’ils reposent en révolte, ce mercredi 12 novembre à 14h

Dans le cadre de la 15e édition du Mois du film documentaire, nous vous invitons, ce mercredi 12 novembre à 14h, à la vidéothèque, à la projection du film Qu’ils reposent en révolte de Sylvain George (2010 / 153 mn / VF).

Composé de fragments qui se renvoient les uns aux autres et se télescopent créant ainsi de multiples jeux de temporalité et spatialité, ce film traite sur une durée de trois ans (2007-2010), de la situation des personnes migrantes à Calais. Et par là-même, des politiques engagées par les États policiers modernes, qui débordent le cadre de loi et font surgir des zones grises, des interstices, des espaces d’indistinctions entre l’exception et la règle. Un découpage conceptuel, un « partage du sensible » se révèle : l’individu (et aux premiers chefs mais pas uniquement, comme énonciation des « vaincus », parias ou plèbe contemporaine : le réfugié, le déplacé, l’immigré, le sans-papier, le chômeur, le drogué, le jeune de banlieue… ), traité comme un criminel, se voit « dénudé », dépouillé, privé des droits les plus élémentaires qui font de lui un sujet de droit, est réduit à l’état de « corps pur », ou « vie nue »…

Venez nombreux !

Polars en cases

Nombre d’auteurs de BD l’ont compris : le polar est un genre qui se prête particulièrement à la mise en cases. Ce mois-ci, venez donc découvrir la bande dessinée policière au sein de l’espace BD de votre bibliothèque grâce à une sélection d’albums « noirs » : Berceuse assassine, Blacksad, Jazz Maynard, La Pieuvre, Millenium, Shutter Island (adapté du roman de Dennis Lehane)…
Mais aussi Tyler Cross (BD NUR). Cet album a été coréalisé par deux auteurs talentueux : Fabien Nury au scénario, connu entre autres pour les séries Il était une fois en France et WEST (BD NUR et BD ROS) ; et Brüno au dessin, qui a notamment signé Nemo (BD BRU), très belle (et libre) adaptation du roman de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers. Tyler Cross est un malfaiteur doué, sans foi ni loi. Un parrain de la mafia italienne fait appel à lui pour subtiliser un chargement de drogue, mais le plan de départ ne se déroule pas comme prévu. Tyler Cross se retrouve donc en possession de cette marchandise devenue encombrante, dont il doit se débarrasser à tout prix. Basé sur un scénario efficace et percutant qui ne laisse pas retomber la tension au fil des planches, cet album se déroule comme la bobine d’un film noir. La mise en couleurs des cases – la couverture en est à elle seule un bel exemple – renforce d’ailleurs cette sensation en jouant sur les codes du genre. Bref, un moment de lecture palpitant !

A chaque danse ses histoires

Sport campus Avignon vous propose, du 5 au 25 novembre 2014, au Pôle sportif universitaire, l’exposition A chaque danse ses histoires. Le spectacle chorégraphique entre narration et abstraction.

Coproduite par la Fédération Arts Vivants et Départements et le Centre national de la danse, cette exposition pédagogique se compose de 10 panneaux sur des thématiques comme  Le ballet d’action : la danse gagne son indépendance, Danse d’expression et Tanztheater : la force du geste ou encore La danse comme art contemporain.

Selon les époques, la danse a intégré la dimension narrative (panneaux « Le ballet d’action », « Giselle »), l’a rejetée (« Théâtre de l’abstraction » « Merce Cunningham ») ou l’a déconstruite (« La danse comme art contemporain »). L’abstraction est, en revanche, une notion récente, apparue au début du XXe siècle dans l’histoire de l’art. Elle remet en question les modalités de la représentation, en refusant de restituer le visible pour s’attacher aux éléments offerts à la perception (formes, lignes, matières, couleurs, espace, temps).

A découvrir !


Projection du film Mirages, ce mercredi 5 novembre à 14h

Dans le cadre de la 15e édition du Mois du film documentaire, nous vous invitons, ce mercredi 5 novembre à 14h, à la vidéothèque, à la projection du film Mirages d’Olivier Dury (2008, 45 mn, VF)

Chaque jour, à mille lieues d’ici, des dizaines d’hommes porteurs d’un espoir inouï s’en vont, désireux d’atteindre l’Europe.
Durant les premiers jours de leur traversée entre Agadez et Djanet, entre Niger et Algérie, les émigrants doivent affronter le temps du désert, ses stases, ses accélérations foudroyantes, son immobilité minérale.
Cette épreuve qui les traverse fait d’eux des sans-papiers. C’est durant ce trajet que le film les singularise, les détourne un instant de l’invisibilité qui les attend…

Entrée libre

Venez nombreux !

Comment améliorer la validité des résultats scientifiques publiés ?

« Le chercheur américain John Ioannidis, professeur à Stanford, aime depuis quelques années lancer de bons gros pavés dans la mare de la science et en particulier dans celle de la biomédecine. En 2005, dans un article publié par PLoS Medicine et intitulé « Pourquoi la plupart des découvertes publiées sont fausses », il montrait que les bases statistiques sur lesquelles s’appuyaient bon nombre d’études n’étaient pas suffisamment rigoureuses pour que les résultats obtenus aient une véritable valeur et que les biais étaient légion dans la conception d’essais cliniques censés décider de la mise sur le marché de médicaments. »

Lire la suite de ce billet paru dans le blog du Monde « Passeur de sciences »

Lire l’article de John Ioannidis paru dans PLoSMedicine