Les Palmes d’or du Festival de Cannes sont à la vidéothèque

J-1 avant la 66ème édition du Festival de Cannes !
En attendant le palmares qui se déroulera le 26 mai 2013, vous pouvez retrouver à la vidéothèque, les Palmes d’or de ces 10 dernières années :
– Elephant de Gus Van Sant
– Fahrenheit 9/11 de Michael Moore
– L’Enfant de Luc et Jean-Pierre Dardenne
– Le Vent se lève de Ken Loach
– 4 Mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu
– Entre les murs de Laurent Cantet
– Le Ruban blanc de Michael Haneke
– Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures de Apichatpong Weerasethakul
– The Tree of Life de Terrence Malick
– Amour de Michael Haneke

Plus d’infos sur le festival : http://www.festival-cannes.com/fr.html

La Bibliothèque recrute !

>> La Bibliothèque Universitaire recrute des vacataires étudiants pour le service de la formation des publics, pour l’année universitaire 2013-2014

> Conditions :
– Être inscrit à l’Université d’Avignon
– Être en Master 1 ou plus
– Être intéressé par l’enseignement et avoir le sens de la pédagogie
– Durée du contrat : 200 heures sur l’année universitaire

> Missions :
Formation des étudiants de L1 : recherche documentaire dans les catalogues, collections papier, bases de données, visites de la Bibliothèque, etc.

> Rémunération : 20,46€ brut de l’heure

> Candidatures :
Déposez un CV et une lettre de motivation à l’accueil de la Bibliothèque Centrale en précisant « Formation des publics » ou envoyez-les par courriel à l’adresse suivante : bu-formapub@univ-avignon.fr

> Date limite de dépôt : le 31 mai 2013

Les entretiens se dérouleront à partir du 10 juin 2013

>> La Bibliothèque Universitaire recrute des vacataires étudiants pour le service public, pour l’année universitaire 2013-2014

> Conditions :
– Être inscrit à l’Université d’Avignon
– Être en L2 ou plus
– Durée du contrat  : du 01/09/13 au 30/06/14 (10 heures par semaine environ, sur 3 jours minimum)

> Missions :
– Accueil et renseignement du public
– Circulation des documents
– Reclassement des documents
– Opérations de magasinage liées aux missions de la BU

> Rémunération : 9,43€  brut de l’heure

> Candidatures :
Déposez un CV et une lettre de motivation à l’accueil de la Bibliothèque Centrale en précisant « Service Public » ou envoyez-les par courriel à l’adresse suivante : bu-servicepublic@univ-avignon.fr

> Date limite de dépôt : le 31 mai 2013

Les entretiens se dérouleront à partir du 10 juin 2013

Conférence de Virginie Seghers

Le jeudi 2 mai 2013 à 14h, à la vidéothèque, Virginie Seghers, fille de Pierre Seghers, fera une conférence sur la thématique « Pierre Seghers, éditer, résister, écrire ».
Cette conférence sera suivie d’une visite guidée de l’exposition par Marc Andrieu, coordinateur de l’exposition.

Venez nombreux !

Keith Haring

Le Musée d’Art moderne de la ville de Paris et le centre culturel Centquatre proposent, depuis le 19 avril et jusqu’au 18 août 2013, une rétrospective de l’artiste américain Keith Haring (1958-1990). Baptisée « The Political Line« , cette exposition réunit 250 œuvres : bâches, dessins, tableaux, céramiques, dans un ensemble jamais rassemblé en France.

« Keith Haring fut l’un des artistes les plus célébrés de son époque, et aujourd’hui encore tout le monde connaît son style incomparable et son répertoire de signes emblématiques. »
(extrait du site du musée d’art moderne)

Pour plus d’infos sur l’exposition : http://www.mam.paris.fr/fr/expositions/keith-haring

Vous pouvez également découvrir son oeuvre dans un documentaire réalisé par Christina Clausen, « Keith Haring : le petit prince de la rue », disponible à la vidéothèque (750.1 HAR).

Nouveau visuel

© Robert Doisneau

 

BuALOG a changé de visuel… Vous pouvez découvrir Pierre Seghers, photographié par Robert Doisneau, à qui la BU consacre une superbe exposition : « Pierre Seghers, Editer, Résister, Ecrire ».

« Cette exposition retrace l’aventure, à la fois solitaire et collective d’un homme qui a résolument fondé l’unité de sa vie sur un seul mot : poésie. Derrière ce mot, trois expériences : la resistance, l’édition, l’écriture » (extrait du journal de l’exposition)

A découvrir à la BU du 2 au 28 mai 2013.

Graines d’étoiles

© Schuch Productions

C’était il y a 300 ans. Le 11 janvier 1713, Louis XIV signait le décret posant les fondements de l’école française de danse…
A cette occasion, Arte diffuse les dimanches 21 et 28 avril à 16h20, « Graines d’étoiles », une chronique documentaire écrite et réalisée par Françoise Marie qui vous fera partager la vie des « petits rats ». Si vous avez loupé l’épisode d’hier, pas de panique, Arte rediffuse l’émission sur son site : http://www.arte.tv/guide/fr/045931-001/graines-d-etoiles-1-6autoplay=1
Au fait, aux mois de juin et juillet la BU remonte l’exposition Les Ballets Russes et la modernité !

Clap de fin pour la Fête de la poésie…

La Fête de la poésie s’achève avec deux rendez-vous, ce jeudi 18 avril :

à 14h, dans la salle de recherche sciences de la Bibliothèque Centrale, vous pourrez assister à une conférence de Joël-Claude MEFFRE, écrivain et archéologue : Terre en mémoire / Mémoire en terre / Propos d’archéologue
à 20h30, dans la salle gothique de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, vous pourrez écouter une lecture – concert de Joël-Claude MEFFRE, écrivain et archéologue et Julien ALLEGRE, sculpteur et musicien : Ces figures d’oubli qui viennent à nous…

Venez nombreux !

Un printemps à Tchernobyl

Coup de coeur cette semaine pour l’album d’Emmanuel Lepage, « Un printemps à Tchernobyl » (BD LEP). Cet album, paru en 2012, n’est pas une fiction mais un reportage en dessin, un documentaire sur les gens et les lieux de la catastrophe vingt ans après. Emmanuel Lepage, membre du collectif Dessin’Acteurs qui réunit des dessinateurs engagés, raconte ainsi le voyage qu’il a effectué à Tchernobyl au printemps 2008 en compagnie d’un autre dessinateur et d’un couple d’artistes.
La question qu’il se pose à son arrivée tourne autour du bien fondé, de la validité de son témoignage : « J’y suis. Au coeur des ténèbres. Qu’est-ce que je fous là ? ». Mais bientôt, rattrapé par la force vitale des habitants restés ou revenus aux abords de la zone contaminée et par la beauté des lieux, il va chercher à comprendre ce qui fait la particularité de cet endroit : « Je m’interroge sur la vérité des choses… plongé dans un monde dangereux qui se cache, qui triche, qui ment… je veux trouver des signes tangibles… qui disent la tragédie…. que je puisse montrer… une preuve. Rien, rien, rien. » Car ce que découvre sur place Emmanuel Lepage et à travers toutes les précautions à prendre au quotidien pour manger, boire, se déplacer, ce sont certes des gens fatigués, malades, physiquement marqués ; des habitations détruites, des lieux laissés à l’abandon, pillés ; des signes de la dangerosité des lieux. Mais aussi des paysages magnifiques en ce début de printemps, et une certaine joie de vivre chez les habitants, les enfants qui sont nés après la catastrophe. C’est pourquoi Emmanuel Lepage avoue à la fin de son périple : « Ce n’est pas la mort que je suis venu toucher… mais ce qui me fait peur, ce qui se dérobe à mon regard… l’inconnu… le mystère… et c’est la vie qui m’a surpris. »
Graphiquement, l’album est particulièrement réussi. Les planches aux teintes sombres, sublimes, alternent avec des dessins de couleurs (aquarelles et pastels), mélange qui renforce le sentiment selon lequel les lieux de désolation côtoient ceux où la vie reprend le dessus.    
Enfin, cet album méritait un coup de projecteur alors que la bibliothèque fête actuellement la poésie, autour de la thématique de la terre. L’élément-terre est en effet présent tout au long de l’album. Et ici, c’est d’une terre souillée, contaminée, fuie par les hommes et néanmoins belle dont il est question. Voici d’ailleurs, en guise de conclusion, ce que dit Emmanuel Lepage à propos de Tchernobyl : « La zone. Une terre sans les hommes… et qui s’en passe. Une terre, en ces jours de printemps, éclatante de beauté, qui pourrait même avoir un air de paradis. Une terre d’où les hommes sont exclus, se sont exclus, se sont chassés eux-même ! »

Zao Wou-ki

Sans titre, 1949

Zao Wou-ki, l’un des maîtres de l’abstraction lyrique s’est éteint ce mardi 9 avril, à l’âge de 93 ans.
Il aura vécu pour « le bonheur de peindre », jusqu’à ce que la maladie l’en empêche définitivement, il y a trois ans.

Vous pouvez admirer ses œuvres dans des ouvrages et des vidéos de la Bibliothèque :
– Zao Wou-ki : 1935-2008 de Dominique de Villepin (ouvrage disponible à la cote 759.4 ZAO)
– L’abstraction lyrique géométrique et cinétique de Alain Vollerin (film disponible à la cote 759.065 VOL)
– Effilage du sac de jute de René Char, illustré par Zao Wou-Ki (ouvrage disponible à la cote 841.914 CHA)