Un nouveau visuel !

Nous avons changé le thème de notre blog : il s’agit du visuel de nore prochaine expo, De la BD à la BU, que vous pourrez découvrir à partir du 12 novembre.
Ce visuel a été réalisé, rien que pour nous, par Domas, jeune auteur de bande desssinée. Un grand merci !

Postes presse

Nouveau ! Dans l’espace presse, deux postes informatiques dédiés à la presse ont été installés :
– Le premier, sans authentification, vous donne accès à des sites de presse en langue française et étrangère
– Le second, avec authentification, vous donne accès à deux bases de données de presse, Factiva et Europresse.com, ainsi qu’à des sites de presse en langue française et étrangère

Parmi les titres proposés :
L’AFP, Correio da manhã, Courrier international, Le Figaro, Frankfurter Rundschau, The Guardian, Libération, Le Monde, Le Monde diplomatique, The New York Times, El Pais,  La Repubblica

Bonne consultation !

A noter dans vos agendas !

Indochinois et sorguais © collection Lucien Carail

Deux conférences sont prévues les mercredi 24 et jeudi 25 octobre après-midis, dans le cadre de l’exposition  » Indochine de Provence, le silence de la rizière  » :

Mercredi 24 octobre à 14h, à la vidéothèque :  » Des indigènes en métropole ? : Catégories coloniales et catégories métropolitaines pendant l’entre-deux-guerres  » par Laura Blevis

Jeudi 25 octobre, de 14h à 17h, Amphi AT01 : Table ronde  » Emergence d’une mémoire oubliée : les travailleurs indochinois en France de 1939 à 1952  »
14h : Projection du documentaire « Les hommes des trois ky » de la réalisatrice Dzu Lê-Liêu
15h : Sophie Wahnich, historienne :  » Après coup de l’histoire et fabrique de questions sensibles, le rôle des représentations  »
15h25 : Pierre Daum, journaliste au Monde Diplomatique :  » L’histoire des travailleurs indochinois en France de 1939 à 1952  »
15h50 : Ambre Fiori, chargée de recherches historiques :  » Le projet de recherche Indochine de Provence  »
16h15 : Nicolas Palluau, docteur en histoire :  » La jeunesse en mouvement entre la France et l’Indochine au XXe siècle  »

Modération par Marion Fontaine, enseignante en Histoire à l’Université d’Avignon

Venez nombreux !

La Generación del 27

Parmi les nouveautés, de ce mois-ci, un ouvrage sur le groupe littéraire espagnol « La Generación del 27 ».
La Génération de 27 ou Generación del 27 est un groupe littéraire qui est apparu sur la scène espagnole entre les années 1923 et 1927. Les artistes de ce mouvement, parmi lesquels Federico Garcia Lorca ou Rafael Alberti, ont mené une réflexion sur les éléments communs qui pouvaient exister dans la littérature espagnole traditionnelle et les esthétiques avant-gardistes européennes.

L’ouvrage fait la part belle à la réception des autres arts, par les artistes du mouvement : le théâtre, la musique, mais aussi le cinéma avec Luis Buñuel, Charlie Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd, l’architecture avec Fernando Garcia Mercadal, Le Corbusier, Pierre Jeanneret, et les arts plastiques où de nombreux artistes, tels que Manuel Angeles Ortiz, Juan Gris, Joan Miro, Pablo Picasso, Salvador Dali, s’exprimèrent à travers les illustrations des différentes revues et ouvrages publiés par la Generación del 27.
Un ouvrage à découvrir !

Zoom sur… David Lynch

Incontestablement, David Lynch est l’un des cinéastes les plus novateurs de sa génération. Récompensé en 1990 de la Palme d’Or au festival de Cannes pour son film Sailor et Lula, le réalisateur d’Elephant Man ou de Mulholland Drive parvient à transmettre, à travers ses films, une vision hallucinée et surréaliste de la réalité mêlant mystère, folie et sensualité à un univers fantasmé, onirique et angoissant.

Né en 1946 à Missoula (Montana) David Lynch, l’aîné de trois enfants et petit-fils d’un grand-père finlandais, poursuit des études d’arts plastiques tout en se passionnant très tôt pour le cinéma. Plusieurs de ses expérimentations (Six figures getting sick, 1er court-métrage en 1966, The Alphabet ou The Grandmother) aboutiront en 1976 au film culte Eraserhead, film-cauchemar en noir et blanc. En voyant ce film, Mel Brooks décide de confier à Lynch le projet du film Elephant Man (1980). Cette biographie de John Merrick, un personnage atteint d’une maladie congénitale qui affecte gravement son apparence physique et le défigure, place Lynch directement dans la cour des grands. Puis vient Dune en 1984. Film culte pour les uns, « navet » intersidéral pour les autres, cette production, adaptée de l’oeuvre de Franck Herbert, met pour la première fois en scène l’acteur fétiche de Lynch  Kyle MacLachlan (oui, oui celui qui joue dans Desperate housewives !!!). Ce film de science-fiction au budget faramineux pour l’époque (40 millions de dollars) eut un accueil plutôt froid à sa sortie mais est désormais considéré par les fans comme une oeuvre incontournable. En 1986, Lynch renoue avec les spectateurs avec Blue Velvet (grand prix au festival d’Avoriaz): aidé de son amie Sandy (Laura Dern), Jeffrey (Kyle MacLachlan) mène une enquête, forte en émotions, à partir d’une oreille humaine qu’il a trouvée au milieu d’un terrain vague. Au cours de ses investigations, il rencontrera la mystérieuse chanteuse de cabaret Dorothy Vallens (Isabella Rossellini) en proie à la domination d’un dangereux pervers (Dennis Hopper)…

1990 est donc l’année de la consécration avec la sortie du film Sailor et Lula récompensé à Cannes et interprété par Nicolas Cage et Laura Dern. En 1992, Lynch adapte le feuilleton télé américain Twin Peaks pour le bonheur de tous les fans à travers le monde. Avec ce film, s’impose l’univers surréaliste très personnel et très sombre du réalisateur construit autour de la confusion entre rêve, cauchemar et réalité. Rajoutons que ce film est magnifié par la musique envoûtante du compositeur Angelo Badalamenti qui accompagne le cinéaste sur la plupart de ses réalisations cinématographiques. Lost Highway, en 1997, poursuit cette démarche artistique et consolide la volonté lynchienne de rompre avec les codes traditionnels et les conventions cinématographiques en vigueur: le saxophoniste Fred Madison soupçonne sa femme Renée de le tromper. Il décide de la tuer; il est condamné à la peine capitale. Le film narre cet assassinat à travers les différentes personnalités de l’assassin lui-même…  Lynch rompt donc avec les codes cinématographiques en cours  mais surtout avec une certaine idée de la linéarité narrative. Ainsi, il n’est pas rare de perdre le fil de l’histoire lorsqu’on visionne un film de Lynch. Cependant, les expériences sensorielles vécues sont tellement intenses que l’on peut aisément considérer que l’oeuvre de Lynch confine au génie.

1999 voit la sortie d’ Une histoire vraie et 2001 de Mulholland Drive avec Naomi Watts et Laura Harring: durant la nuit, à Hollywood,  Rita devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait par la suite la rencontre de Betty Elms, une jeune actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente de retrouver la mémoire ainsi que son identité… 

6 ans après, en 2007, c’est la sortie du dernier long-métrage de David Lynch Inland empire, certainement l’un des films les plus complexes du réalisateur mais également l’expérience sensorielle, visuelle et esthétique la plus aboutie.

N’oublions pas que David Lynch est également peintre, photographe et musicien !!!

Retrouvez à la vidéothèque la plupart des films de ce réalisateur à la cote F LYN : Eraserhead, Elephant man, Dune,  Blue Velvet, Lost Highway, Twin Peaks, Une histoire vraie, Mulholland Drive, Inland Empire !!!

De plus, noue possédons une excellente biographie qui lui est consacrée David Lynch : un cinéma du maléfique d’Enrique Seknadje-Askénazi à la cote 791.43 LYN.

 

 

Visite de l’exposition « Indochine de Provence, le silence de la rizière »

Ambre Fiori, chargée de recherches historiques au Musée d’Histoire Jean Garcin : 39-45 L’Appel de la Liberté, propose une visite de l’exposition « Indochine de Provence, le silence de la rizière » ce mercredi 17 octobre, à 14h.
Avec en bonus, les témoignages de descendantes de travailleurs indochinois !
En espérant vous voir nombreux !

Edward Hopper au Grand Palais

Le Grand Palais présente, à partir du 10 octobre 2012 et jusqu’au 28 janvier 2013, une rétrospective consacrée à l’artiste américain Edward Hopper (1882-1967).  128 oeuvres sont exposées : des peintures à l’huile mais aussi des aquarelles et des gravures.
« Lorsque le peintre Edward Hopper disparaît en 1967, sa renommée est fermement établie des deux côtés de l’Atlantique. Toutefois sa vie, sa conception de la peinture, sa manière d’être au monde ne semblent évoquer que des paradoxes. « Observateur silencieux », il fonde sa description du monde sur ces instants où l’insignifiant et le trivial se révèlent dotés d’un puissant pouvoir d’énigme. » (Charles Sala, Encyclopaedia Universailis)

Plus d’informations sur le site du Grand Palais.