Vue d’Avignon de la rive droite du Rhône

L’un des plus beaux tableaux de Claude-Joseph Vernet  « Vue d’Avignon de la rive droite du Rhône » a été adjugé, hier, lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s pour la somme de 6 296 059 €.
Cette oeuvre est le seul témoignage laissé par le peintre, de sa ville natale, Avignon. « On y reconnaît le Palais des papes, les remparts de la ville, les ruines du pont Saint-Bénézet, jusque sur la Barthelasse et un Rhône encore sauvage et indompté au bord duquel la vie s’organise. La scène est baignée dans une lumière du soir très douce, si caractéristique des vedute les plus remarquables de Joseph Vernet. » (Kathy Hanin, Midi Libre)
Cette œuvre n’a été exposée que deux fois depuis sa création : au Salon de Paris en 1759 et à Londres en 1954.

Coup de ♥

Coup de coeur pour la « Table de composition des aliments » de NutriNet-Santé et Serge Hercberg.
Cette table donne la composition en 43 nutriments de 2 122 aliments. Elle vise à mieux comprendre les relations entre la nutrition et la santé et à identifier les déterminants des comportements alimentaires et nutritionnels au niveau de la population française.
Cet ouvrage sera très bientôt disponible sur les étagères Nouveautés de la bibliothèque.

Bonne lecture !

Inventaire des collections de la Bibliothèque Centrale

Du lundi 1er au vendredi 12 juillet, les bibliothécaires procèderont à un inventaire – également appelé « récolement » – de l’ensemble des collections en libre-accès de la bibliothèque Centrale (à l’exception des périodiques et des vidéos). Ce travail, nécessaire, permet de reclasser les ouvrages qui ne sont pas à leur place, mais aussi de retrouver ceux qui se seraient éventuellement égarés dans les vastes espaces de la bibliothèque…
Pour éviter le maximum de perturbations vis-à-vis de ses lecteurs, la bibliothèque restera ouverte pendant toute la durée du récolement. Certaines collections seront néanmoins indisponibles sur une demi-journée ou une journée complète, à la fois pour la consultation et pour le prêt. Les rayonnages concernés seront alors balisés par un ruban rouge et blanc (aucun lecteur ne pourra y accéder). 
Pour information, l’inventaire débutera par les ouvrages d’histoire et de géographie (900) et se poursuivra progressivement jusqu’aux généralités (000).
Merci de votre compréhension !

Fujisan

© DR

Le Mont Fuji -ou Fujisan-, haut de 3.776 mètres, a été inscrit, ce samedi 22 juin 2013, au patrimoine mondial de l’Unesco.
Il est l’un des emblèmes de l’identité du Japon. L’autre étant le soleil.
C’est la montagne la plus sacrée du shintô, la religion première des Japonais. Objet de dévotion, le Mont Fuji est personnifié dans une déesse d’une beauté inaccessible.
Vous pouvez admirer le mont Fuji dans l’ouvrage disponible à la BU  » Cent vues du mont Fuji  » de Osamu Dazai (cote 895.6 DAZ). 
Bonne lecture !

L’exception culturelle

Les ministres du Commerce européens se sont finalement mis d’accord ce vendredi 14 juin 2013 pour exclure le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis.
C’est ce que souhaitait la France, au nom de l’exception culturelle.
Pour info, l’exception culturelle est un ensemble de dispositions qui a pour objectifs de faire de la culture une exception dans les traités internationaux : les états ont ainsi la possibilité de protéger leur télévision, radio, cinéma et musique, porte-parole de leur culture.
Pour en savoir plus sur le mandat de négociation : vous pouvez consulter les articles du Monde, du Figaro et de Libération.

Les Papesses

A partir de dimanche 9 juin et jusqu’au lundi 11 novembre 2013, vous pourrez découvrir à la Collection Lambert et au Palais des Papes une grande exposition conjointe : Les Papesses.
Le titre fait référence à Jeanne la Papesse, un personnage légendaire qui, montée sur le trône pontifical, aurait régné, sous le nom de Jean VIII, pendant un peu plus de vingt-cinq mois, de 855 à 858. C’est en référence à cette figure emblématique qu’ont été sélectionnées cinq femmes artistes, telles des papesses de l’art moderne et contemporain : Camille Claudel, Louise Bourgeois, Kiki Smith, Jana Sterbak et Berlinde de Bruyckere.
Plus d’infos sur le site Avignon tourisme.

Exposition de Raphaël Thierry au musée Campredon à l’Isle-sur-la-Sorgue

Encore quelques jours pour découvrir  l’exposition « Dérives » de Raphaël Thierry…

Artiste protéiforme, Raphaël Thierry explore les thématiques de l’art avec les différentes techniques des arts plastiques. Portraits, vanités, nus, paysages, autant de sujets pour traduire l’impossibilité de saisir la fulgurance de l’instant, tout en essayant de le contrôler. Raphaël Thierry joue sur la transformation, sur la métamorphose de l’image perçue autant que sur la variation des langages plastiques pour fixer l’instant.

Résident à la villa de Médécis en 2005 et 2006, l’artiste a déjà exposé au Musée Campredon en 2010, sous le nom de Klaus Ramka. Il nous révèle ici une autre facette de son identité artistique…

Exposition « Dérives » jusqu’au 15 juin 2013, Musée Campredon à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Pour plus d’informations  cliquez ici.

Zoom sur Vaslav Nijinski, le danseur des Ballets russes

« Figure emblématique de son art, le danseur et chorégraphe polonais Vaslav Fomitch Nijinski a révélé au cours de sa brève et fulgurante carrière (1907-1919) un génie singulier dont le rayonnement international, l’originalité et le charisme demeureront légendaires.
Doté d’aptitudes physiques exceptionnelles, il s’est distingué par sa virtuosité et sa prodigieuse faculté d’envol. Timide et secret à la ville, il a déployé sur scène une présence fascinante qui, jointe à une remarquable faculté de métamorphose, lui permit de créer et d’interpréter de façon mémorable des rôles variés.
Issu de l’école classique franco-russe, il en a renouvelé le langage et bouleversé les codes en élaborant des chefs-d’œuvre qui furent d’abord objets de scandale avant de devenir des références obligées de l’art du xxe siècle : Prélude à l’après-midi d’un faune (musique de Claude Debussy, décor de Léon Bakst, 1912) puis Le Sacre du printemps (musique d’Igor Stravinski, décor de Nicolas Roerich, 1913).
Sa brutale rupture, en 1913, avec son protecteur et ami Diaghilev et la longue épreuve de la Première Guerre mondiale plongèrent prématurément cet artiste affectivement très vulnérable dans une profonde dépression, dont témoignent ses bouleversants Cahiers, rédigés en 1919. En dépit de tentatives multiples, aucun des soins prodigués assidûment ne parvient, jusqu’à son décès en 1950, à le libérer de son désordre intérieur. »

Extrait de l’article de Marie-Françoise Christout, « Nijinski Vaslav – (1889-1950) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 4 juin 2013. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/vaslav-nijinski/

Vous pouvez découvrir ce grand danseur sur la plupart des panneaux de l’exposition Danses.