Adrien Bosc, Grand Prix du roman de l’Académie française

Adrien Bosc, 28 ans, natif d’Avignon et ancien élève du lycée Mistral, vient de se voir décerner le prestigieux Grand prix du roman de l’Académie française pour son ouvrage Constellation.

Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l’enchaînement d’infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend «nécessaire» ce tombeau d’acier ? Et qui sont les passagers ? Si l’on connaît Marcel Cerdan, l’amant boxeur d’Édith Piaf, si l’on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’auteur lie les destins entre eux.  » Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante-huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit. » (4ème de couverture)

A emprunter d’urgence à la bibliothèque : 843.92 BOS

Bonne lecture !

Open access week 2014

« La semaine internationale de l’Open Access (Open Access Week) se déroulera en France du 13 au 26 octobre 2014. Le libre accès (ou Open Access) est un mouvement qui vise à la diffusion la plus rapide possible de la connaissance scientifique. Il cherche à s’affranchir des barrières juridiques, financières et techniques pour rendre toute production issue d’un travail de recherche accessible à tous gratuitement.

Pour sa 7e édition, le thème retenu est « Generation Open ! ». L’Open Access Week 2014 s’adresse plus particulièrement aux doctorants et jeunes chercheurs dans le but de promouvoir auprès d’eux le libre accès et de les inciter à publier en Open Access. Dans toute la France, 20 villes sont concernées, une trentaine d’établissements partenaires mettent en place de nombreux événements : conférences sur les enjeux de l’Open Access, ateliers de dépôt de publication dans les archives ouvertes, petits déjeuners de découverte du libre accès, etc. Le programme est disponible sur le site consacré à l’événement. »

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Des ateliers documentaires ouverts à tous

La Bibliothèque Universitaire vous propose de participer à des ateliers documentaires sur différentes thématiques :

Méthodologie documentaire et création d’une carte heuristique : mardi 21 octobre (14h-15h30)
Rédaction d’un document long (mémoire, etc…), création d’une feuille de style : jeudi 23 octobre (12h30-14h)
Rédaction d’un document long (mémoire, etc…), création d’une feuille de style : mardi 25 novembre (14h-15h30)
Rédaction d’un document long en droit (mémoire, etc…), création d’une feuille de style : mercredi 10 décembre (11h-12h30)
Veille documentaire, les outils pour suivre les informations nouvelles dans sa thématique : jeudi 27 novembre (12h30-14h)
Zotero, logiciel de gestion bibliographique : jeudi 13 novembre (12h30-14h) (partie 1) et jeudi 20 novembre (partie 2) (12h30-14h)
Droit d’auteur et travail universitaire : mardi 16 décembre (12h30-14h)

Les séances auront lieu dans la salle de formation de la Bibliothèque. Le nombre de places étant limité, merci de ne vous inscrire que pour les séances auxquelles vous êtes sûrs de pouvoir participer et de nous prévenir en cas d’empêchement à l’adresse bu-formapub@univ-avignon.fr.

L’inscription se fait ici.

L’œuvre de Miyazaki résumée en moins d’une minute

L’artiste Pablo Fernández rend hommage, dans la vidéo ci-dessous, à la carrière du maître de l’animation japonaise, Hayao Miyazaki, officiellement à la retraite depuis septembre 2013.

[vimeo]http://vimeo.com/104063954[/vimeo]

Le château de Cagliostro de Miyazaki (F MIY)  est disponible à la vidéothèque.
N’hésitez pas à l’emprunter !

Un économiste toulousain reçoit le prix Nobel d’économie

Jean Tirole, économiste français, directeur scientifique de l’Institut d’économie industrielle à Toulouse, vient de recevoir le prix Nobel d’économie pour son analyse de la puissance du marché et de sa régulation. Au point de vue méthodologique, ses recherches sont sous-tendues par la théorie des jeux et par celle de l’information. Il a reçu de nombreux prix, dont la médaille d’or du CNRS en 2007. Depuis 2008, il écrit régulièrement sur la crise financière et la régulation des banques. Il s’agit du troisième Français à recevoir le prix Nobel d’économie (après Gérard Debreu en 1983 et Maurice Allais en 1988).

Vous trouverez à la BU :
– Théorie des incitations et réglementation
, en collaboration avec Jacques Laffont. Libre-Accès 338.9 LAF
L’Économie peut-elle être apolitique ? interviewé par Antoine Spire. Vidéothèque 333 DEL

© Lydie Lecarpentier/REA

Venez emprunter des BD à la BU !

Le saviez-vous ? Depuis novembre 2012, la Bibliothèque centrale vous propose près de 1000 bandes dessinées et ouvrages théoriques sur le 9è art en libre accès. Situé au 2ème niveau de la bibliothèque (suivre la signalétique depuis l’accueil), ce fonds vous permettra de découvrir ou redécouvrir des séries comme Corto Maltese, la Quête de l’oiseau du temps, l’Incal, le Chat du rabbin, Il était une fois en France… ; des one-shots qui ont retenu l’attention des critiques ou du public (Le bleu est une couleur chaude, Là où vont nos pères, Les ignorants…) ; mais aussi des mangas et des romans graphiques. Les collections, enrichies régulièrement par des nouveautés, ont désormais trouvé leur place à la bibliothèque universitaire.
Que vous soyez étudiant, enseignant, personnel de l’Université ou lecteur extérieur, venez prendre le temps de découvrir ce fonds et pourquoi pas vous installer pour quelques minutes dans un espace dédié à la lecture loisir. Vous pouvez également emprunter à domicile 2 bandes dessinées pour 7 jours, si vous souhaitez les lire à un autre moment. Alors n’hésitez plus, venez découvrir, lire et emprunter des BD à la BU !

Sur le tapis rouge de Deauvile… #3

[Deauville, Premières] « Magic in the moonlight » de Woody Allen

Synopsis
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon a une très haute estime de lui-même, mais ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur. Il se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de confondre la jeune et ravissante Sophie Baker qui séjourne chez les Catledge avec sa mère…

« On nous l’avait annoncé comme le troisième volet de la trilogie To Rome with love et Midnight in Paris mais Woody Allen en a décidé tout autrement. En effet, on y retrouve tous les ingrédients traditionnels d’un Woody classique, une histoire d’amour tourmentée, une Europe fantasmée, une réflexion métaphysique, un rappel à ses débuts de magicien, une lumière intense et ses couleurs habituelles, automnales même en été… Mais Magic in the moonlight s’approche plutôt des réflexions de Match Point, l’absence d’un Woody bis (aucun personnage porte-parole de l’auteur, souvent d’ailleurs joué par lui-même dans sa filmographie), c’est le film entier qui parle pour lui. On retrouve une justesse et on découvre une ironie nonchalante qui teinte le film d’un humour britannique. Le délicat et touchant hommage à Méliès justifie avec le début de la psychanalyse et son jazz préféré des années 20. On y retrouve également le symbole de la belle fille ou du gendre idéal, rationnel, d’ailleurs parmi les nombreux idiots qui jalonnent ses films, celui-ci est vraiment l’un des plus réussis dans sa crédulité indécrottable.

On notera la performance de tante Vanessa (Eileen Atkins) désinvolte et espiègle notamment dans un long échange avec Stanley (Colin Firth), un troisième degré touchant et bien maîtrisé à un moment charnière du film.
On y trouve aussi une jolie Sophie (Emma stone) jouant au médium, touchée par une lumière crépusculaire qui la métamorphose tantôt en jeune fille tantôt en femme amoureuse.
Le personnage principal de Stanley, va se développer en trois moments dans le récit, une véritable dialectique, en thèse, antithèse et synthèse. D’abord matérialiste borné et arrogant, puis mystique béat, et enfin humaniste fragile avec ses contradictions, ses irrationalités, son mélange de matière et d’âme. De science et d’ectoplasme comme s’en amuse l’auteur.

La scène cruciale du film est un impeccable plan séquence, partition longue, subtile, profonde et risible pour un acteur comblé. Pour la première fois Stanley n’adapte plus son vouloir à sa conception du monde, cynisme et froid si Dieu n’existe pas, heureux, jovial s’il y a un après… mais là il faudra aimer malgré les évidences, il faudra pardonner même si Dieu ne le peut. Alors ici réside la sublime ironie de l’œuvre, lorsque les questions métaphysiques deviennent anecdotiques, et que seules restent celles de l’humain trop humain (Nietzsche est le fil rouge du film, pour la première fois chez Allen) avec son cœur, son corps, ses souvenirs et sa morale chancelante. » JFA

Vous pouvez découvrir des photos du tapis rouge de Deauville à la vidéothèque jusqu’à ce soir !

Emma Stone, Magic in the moonlight

Magic in the moonlight, Comédie américaine de Woody Allen avec Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins, 1h38, 2014. Sortie prévue en salles le 22 Octobre 2014