Les femmes aussi ont écrit – et écrivent encore – en langue d’oc

Dans le cadre d’un cycle de conférences organisé par Provença Terra d’Oc (Institut d’Estudis Occitans du Vaucluse) et l’Oustau de la Culturo Prouvençalo, la Bibliothèque Universitaire vous propose ce mardi 13 janvier 2015 à 17h45, en salle de recherche sciences, Les femmes aussi ont écrit – et écrivent encore – en langue d’oc, une conférence de Danièla Julien, auteure, traductrice, conteuse, originaire de Tarascon (Bouches-du-Rhône).

Chacun connaît ou a entendu parler des Troubadours et de Frédéric Mistral, de Joseph d’Arbaud peut-être, mais qui, à part quelques initiés, a lu Marcelle Drutel, Clardeluno ou Henriette Dibon ? Qui sait que des femmes, aujourd’hui encore, écrivent en langue d’oc, de la poésie, de la prose, du théâtre… ?
Nous essaierons de découvrir quelques œuvres de ces écrivaines amoureuses, audacieuses, courageuses et… aventureuses.

Venez nombreux !


Bonne année !

Toute l’équipe de la bibliothèque vous souhaite une excellente année 2015 !

Et si celle-ci s’inscrivait dans l’Histoire ? C’est en substance ce que suggèrent Bernard Lecherbonnier et Serge Cosseron dans leur ouvrage La fatalité de l’an XV (Archipel) :
Un événement majeur, au milieu d’une ébullition générale, se produit à la charnière des années 14 et 15, qui annonce une nouvelle ère…
1415 – Désastre d’Azincourt
1515 – Victoire de Marignan
1615 – Louis XIII à l’aube de la monarchie absolue
1715 – Mort de Louis XIV
1815 – Waterloo et la chute de Napoléon
1915 – L’Europe en guerre
Que nous réserve donc l’année 2015 ?
(extraits des 1ère et 4ème de couverture de l’ouvrage)

Sous le pont d’Avignon

Les Cinéfils et filles vous invitent, ce jeudi 18 décembre à 17h, à la vidéothèque, à la projection du film documentaire Sous le pont d’Avignon de Florine Clap.

La projection sera suivie d’un débat avec l’équipe du film.

« Pour être née en son sein et avoir passé des heures dans ses rues étroites, Avignon est la ville qui m’est la plus chère. Les balades intramuros avec mon grand-père – à qui je dédie ce film – pendant lesquelles l’on décryptait ensemble ce que les murs avaient à raconter, les promenades dans le silence et dans le vent, ou encore les multiples rencontres avec tous ceux que l’on pouvait croiser chaque jour dans les rues, ont rythmé ma jeunesse.
La disproportion d’Avignon – son petit centre-ville et son très grand palais, son désordre latin, sa métamorphose festivalière chaque été, ses traces et ses empreintes qui se propagent en tous sens, m’ont toujours inspirée. Je désirais faire un film sur les rues d’Avignon, et avant tout, je voulais filmer ces « présences » urbaines, tous ceux qui survivent au cœur de la cité, qui la connaissent et la côtoient intimement.
Je suis allée à la rencontre de ces hommes et femmes de la rue ; les « exclus », les « marginaux », ces présences urbaines discrètes (pour certaines à peine visibles). Tous ceux qui survivent, travaillent, errent dans la rue, ou encore ceux qui cherchent dans l’espace urbain une forme d’inspiration, de lien social, ou de sens existentiel. Ils sont artistes, gitans, SDF, prostituées, sans papiers ou artisans des rues. Tous vivent à la marge, échappent aux étapes qui marquent traditionnellement nos existences. Ce mode de vie, singulier, certains le subissent, d’autres l’ont choisi. Comme Viviane et Coin Coin, ils m’interpellent, me fascinent car ils ont beaucoup à partager, à exprimer.
Dans les rues, je m’attarde aussi à filmer les empreintes et les traces laissées là, sur les murs ou le sol, par des anonymes; elles sont le reflet de l’expression humaine tout aussi fragiles, éphémères et jamais bien loin de l’oubli… » Séverine Clap, extrait du site du cinéma Utopia.

Venez nombreux !

La réécriture dans l’oeuvre de Fabrizio De André, conférence de Giovanni Privitera.

Dans le cadre de la manifestation culturelle L’Italia (in)canta, la bibliothèque vous propose le mercredi 17 décembre 2014 à 15h30, en salle de projection, La réécriture dans l’oeuvre de Fabrizio De André, une conférence de Giovanni Privitera.

Si la chanson est un véritable creuset des autres arts, la découverte de l’intertextualité dans l’œuvre de Fabrizio De André intrigue tant elle est riche et hétérogène : de François Villon à Stanley Kubrick en passant par Brassens, les cantacronache, Charles Baudelaire, Álvaro Mutis ou encore Pieter Brueghel.
Cependant, un examen plus attentif de sa vaste production (plus de cent vingt chansons réparties sur quinze albums) s’étalant sur tout le dernier tiers du XXème siècle, révèle de probantes analogies entre ses choix intertextuels et les principales thématiques de son répertoire.

Giovanni Privitera est docteur en littérature et culture italiennes, chargé de conférence de méthode à l’Institut de Sciences Politiques d’Aix-en-Provence et lecteur d’italien à l’UFR de Droit d’Aix-Marseille Université.

Venez nombreux !

 

L’émergence de la chanson d’auteur en Italie ?

 

Dans le cadre de la manifestation culturelle L’Italia (in)canta, la bibliothèque vous propose le mardi 9 décembre 2014 à 18h, au Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon (Amphithéâtre Mozart), L’émergence de la chanson d’auteur en Italie ?, une conférence-concert de Céline Pruvost, accompagnée à la guitare par Ange Gilles et Inès Martinez.

 

L’expression « chanson d’auteur » a été forgée par des critiques italiens sur le modèle du « cinéma d’auteur » français pour décrire l’émergence d’une nouvelle chanson dans l’Italie des années 1960. Souvent créées par des cantautori (auteurs-compositeurs-interprètes), ces oeuvres sont perçues comme plus personnelles, sincères et authentiques que la chanson qui précède, moins littéraire et artistique. Comment expliquer l’émergence de ce courant, quelle a été l’influence de la chanson folk nord-américaine et de la chanson française « rive gauche » ?

 
– Agrégée d’italien et docteur de l’Université Paris-Sorbonne, ATER à l’Université de Picardie Jules Verne, Céline Pruvost est également auteur-compositeur-interprète de chansons en français.
– Guitariste de formation classique, Ange Gilles est récompensé au Concours International René Bartoli. Titulaire du Diplôme d’État, il est professeur de guitare au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Avignon depuis 1993, où il enseigne les musiques classiques et actuelles.
– Guitariste classique, Inès Martinez débute son parcours musical à Krizevci puis à Zagreb (Croatie). Titulaire du Diplôme d’Etat, elle enseigne aujourd’hui au Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon.

Venez nombreux !