Fujisan

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Le Mont Fuji -ou Fujisan-, haut de 3.776 mètres, a été inscrit, ce samedi 22 juin 2013, au patrimoine mondial de l’Unesco.
Il est l’un des emblèmes de l’identité du Japon. L’autre étant le soleil.
C’est la montagne la plus sacrée du shintô, la religion première des Japonais. Objet de dévotion, le Mont Fuji est personnifié dans une déesse d’une beauté inaccessible.
Vous pouvez admirer le mont Fuji dans l’ouvrage disponible à la BU  » Cent vues du mont Fuji  » de Osamu Dazai (cote 895.6 DAZ). 
Bonne lecture !

L’exception culturelle

Les ministres du Commerce européens se sont finalement mis d’accord ce vendredi 14 juin 2013 pour exclure le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis.
C’est ce que souhaitait la France, au nom de l’exception culturelle.
Pour info, l’exception culturelle est un ensemble de dispositions qui a pour objectifs de faire de la culture une exception dans les traités internationaux : les états ont ainsi la possibilité de protéger leur télévision, radio, cinéma et musique, porte-parole de leur culture.
Pour en savoir plus sur le mandat de négociation : vous pouvez consulter les articles du Monde, du Figaro et de Libération.

Les Papesses

A partir de dimanche 9 juin et jusqu’au lundi 11 novembre 2013, vous pourrez découvrir à la Collection Lambert et au Palais des Papes une grande exposition conjointe : Les Papesses.
Le titre fait référence à Jeanne la Papesse, un personnage légendaire qui, montée sur le trône pontifical, aurait régné, sous le nom de Jean VIII, pendant un peu plus de vingt-cinq mois, de 855 à 858. C’est en référence à cette figure emblématique qu’ont été sélectionnées cinq femmes artistes, telles des papesses de l’art moderne et contemporain : Camille Claudel, Louise Bourgeois, Kiki Smith, Jana Sterbak et Berlinde de Bruyckere.
Plus d’infos sur le site Avignon tourisme.

Exposition de Raphaël Thierry au musée Campredon à l’Isle-sur-la-Sorgue

Encore quelques jours pour découvrir  l’exposition « Dérives » de Raphaël Thierry…

Artiste protéiforme, Raphaël Thierry explore les thématiques de l’art avec les différentes techniques des arts plastiques. Portraits, vanités, nus, paysages, autant de sujets pour traduire l’impossibilité de saisir la fulgurance de l’instant, tout en essayant de le contrôler. Raphaël Thierry joue sur la transformation, sur la métamorphose de l’image perçue autant que sur la variation des langages plastiques pour fixer l’instant.

Résident à la villa de Médécis en 2005 et 2006, l’artiste a déjà exposé au Musée Campredon en 2010, sous le nom de Klaus Ramka. Il nous révèle ici une autre facette de son identité artistique…

Exposition « Dérives » jusqu’au 15 juin 2013, Musée Campredon à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Pour plus d’informations  cliquez ici.

Zoom sur Vaslav Nijinski, le danseur des Ballets russes

« Figure emblématique de son art, le danseur et chorégraphe polonais Vaslav Fomitch Nijinski a révélé au cours de sa brève et fulgurante carrière (1907-1919) un génie singulier dont le rayonnement international, l’originalité et le charisme demeureront légendaires.
Doté d’aptitudes physiques exceptionnelles, il s’est distingué par sa virtuosité et sa prodigieuse faculté d’envol. Timide et secret à la ville, il a déployé sur scène une présence fascinante qui, jointe à une remarquable faculté de métamorphose, lui permit de créer et d’interpréter de façon mémorable des rôles variés.
Issu de l’école classique franco-russe, il en a renouvelé le langage et bouleversé les codes en élaborant des chefs-d’œuvre qui furent d’abord objets de scandale avant de devenir des références obligées de l’art du xxe siècle : Prélude à l’après-midi d’un faune (musique de Claude Debussy, décor de Léon Bakst, 1912) puis Le Sacre du printemps (musique d’Igor Stravinski, décor de Nicolas Roerich, 1913).
Sa brutale rupture, en 1913, avec son protecteur et ami Diaghilev et la longue épreuve de la Première Guerre mondiale plongèrent prématurément cet artiste affectivement très vulnérable dans une profonde dépression, dont témoignent ses bouleversants Cahiers, rédigés en 1919. En dépit de tentatives multiples, aucun des soins prodigués assidûment ne parvient, jusqu’à son décès en 1950, à le libérer de son désordre intérieur. »

Extrait de l’article de Marie-Françoise Christout, « Nijinski Vaslav – (1889-1950) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 4 juin 2013. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/vaslav-nijinski/

Vous pouvez découvrir ce grand danseur sur la plupart des panneaux de l’exposition Danses.

Centenaire du sacre du printemps sur arte.fr

 

Sur Arte.fr, rediffusion de l’incontournable chef-d’oeuvre de Igor Stravinsky « Le sacre du printemps » dans sa version originale de 1913 au Théâtre des Champs Elysées, le 29 mai 2013. En 1913, dans le même lieu, la chorégraphie de Vaslav  Nijinsky pulvérise  les codes du ballet classique en 30mn de représentation. Le 29 mai 2013 marque aussi le centenaire de la première programmation au Théâtre des Champs Elysées, lieu phare de la création artistique.

Lors de sa première représentation du 29 mai 1913, le sacre du printemps fait scandale pour devenir ensuite un des monuments de l’histoire de la danse. La musique alliée à la danse célèbrent le pouvoir créateur de la nature traduit par des rythmes rituels ancestraux qui bousculent l’oreille du public de l’époque, habitué à écouter Mozart.

Ballet dans sa version originale de 1913 suivi d’une version contemporaine chorégraphiée par Sasha Walzt.

Visitez l’exposition-evénement Rodin à Arles !

Photo de gauche : Tête de Minerve ou Pallas au Parthénon de Rodin
Photo de droite : Tête de jeune femme dite Tête Warren

Exposition « Rodin, la lumière de l’antique » au Musée départemental Arles Antique jusqu’au 1er septembre 2013.
Une mise en scène sur 800m2 d’exposition où les sculptures de Rodin dialoguent avec des sculptures de l’art antique.
Au tournant du 20ème siècle, le sculpteur constitue son musée d’oeuvres antiques qui deviennent sources d’inspiration et de création.
Avant-gardiste dans son approche artistique, il est l’initiateur de la modernité dans l’art de  la sculpture, ses créations bousculent les codes esthétiques de son époque.
Dans cette exposition, la réunion exceptionnelle des oeuvres en présence, prêtées par de nombreux musées français et étrangers, célèbrent le génie de Rodin et la force de sa créativité.

Pour plus d’infos, vous pouvez consulter le site du Musée départemental Arles antique

Réservez vos entrées directement sur le site de Marseille-Provence 2013

 

 

Le MuCEM

MuCEM © Lisa Ricciotti

Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), premier grand musée national consacré aux civilisations de Méditerranée pour le XXIème siècle, ouvrira ses portes, à Marseille, le 7 juin 2013.
Il proposera des collections permanentes, des expos temporaires, des rendez-vous théâtre, ciné, concert…
A découvrir !
Plus d’infos : http://www.mp2013.fr/ouverture-du-musee-des-civilisations-de-leurope-et-de-la-mediterranee/

L’Ecume des jours

Si vous n’avez pas encore vu L’Ecume des jours version Michel Gondry, foisonnante et noire, il est encore temps de vous rendre au cinéma pendant le long week-end qui arrive. Vous pourrez ensuite prolonger la séance à la Bibliothèque Universitaire avec les oeuvres de Boris Vian ou celles plus sombres de Vernon Sullivan. Vous pourrez aussi emprunter les oeuvres de Michel Gondry disponibles à la vidéothèque: The we and the I, The green hornet, Be kind rewind, Human nature, La Science des rêves ou le très beau et très étrange Eternal Sunshine of the spotless mind. Et vous pourrez enfin découvrir l’adaptation de L’Ecume des jours en version graphique réalisée par Jean David Morvan et Marion Mousse.