Sous le pont d’Avignon

Les Cinéfils et filles vous invitent, ce jeudi 18 décembre à 17h, à la vidéothèque, à la projection du film documentaire Sous le pont d’Avignon de Florine Clap.

La projection sera suivie d’un débat avec l’équipe du film.

« Pour être née en son sein et avoir passé des heures dans ses rues étroites, Avignon est la ville qui m’est la plus chère. Les balades intramuros avec mon grand-père – à qui je dédie ce film – pendant lesquelles l’on décryptait ensemble ce que les murs avaient à raconter, les promenades dans le silence et dans le vent, ou encore les multiples rencontres avec tous ceux que l’on pouvait croiser chaque jour dans les rues, ont rythmé ma jeunesse.
La disproportion d’Avignon – son petit centre-ville et son très grand palais, son désordre latin, sa métamorphose festivalière chaque été, ses traces et ses empreintes qui se propagent en tous sens, m’ont toujours inspirée. Je désirais faire un film sur les rues d’Avignon, et avant tout, je voulais filmer ces « présences » urbaines, tous ceux qui survivent au cœur de la cité, qui la connaissent et la côtoient intimement.
Je suis allée à la rencontre de ces hommes et femmes de la rue ; les « exclus », les « marginaux », ces présences urbaines discrètes (pour certaines à peine visibles). Tous ceux qui survivent, travaillent, errent dans la rue, ou encore ceux qui cherchent dans l’espace urbain une forme d’inspiration, de lien social, ou de sens existentiel. Ils sont artistes, gitans, SDF, prostituées, sans papiers ou artisans des rues. Tous vivent à la marge, échappent aux étapes qui marquent traditionnellement nos existences. Ce mode de vie, singulier, certains le subissent, d’autres l’ont choisi. Comme Viviane et Coin Coin, ils m’interpellent, me fascinent car ils ont beaucoup à partager, à exprimer.
Dans les rues, je m’attarde aussi à filmer les empreintes et les traces laissées là, sur les murs ou le sol, par des anonymes; elles sont le reflet de l’expression humaine tout aussi fragiles, éphémères et jamais bien loin de l’oubli… » Séverine Clap, extrait du site du cinéma Utopia.

Venez nombreux !

La réécriture dans l’oeuvre de Fabrizio De André, conférence de Giovanni Privitera.

Dans le cadre de la manifestation culturelle L’Italia (in)canta, la bibliothèque vous propose le mercredi 17 décembre 2014 à 15h30, en salle de projection, La réécriture dans l’oeuvre de Fabrizio De André, une conférence de Giovanni Privitera.

Si la chanson est un véritable creuset des autres arts, la découverte de l’intertextualité dans l’œuvre de Fabrizio De André intrigue tant elle est riche et hétérogène : de François Villon à Stanley Kubrick en passant par Brassens, les cantacronache, Charles Baudelaire, Álvaro Mutis ou encore Pieter Brueghel.
Cependant, un examen plus attentif de sa vaste production (plus de cent vingt chansons réparties sur quinze albums) s’étalant sur tout le dernier tiers du XXème siècle, révèle de probantes analogies entre ses choix intertextuels et les principales thématiques de son répertoire.

Giovanni Privitera est docteur en littérature et culture italiennes, chargé de conférence de méthode à l’Institut de Sciences Politiques d’Aix-en-Provence et lecteur d’italien à l’UFR de Droit d’Aix-Marseille Université.

Venez nombreux !

 

L’émergence de la chanson d’auteur en Italie ?

 

Dans le cadre de la manifestation culturelle L’Italia (in)canta, la bibliothèque vous propose le mardi 9 décembre 2014 à 18h, au Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon (Amphithéâtre Mozart), L’émergence de la chanson d’auteur en Italie ?, une conférence-concert de Céline Pruvost, accompagnée à la guitare par Ange Gilles et Inès Martinez.

 

L’expression « chanson d’auteur » a été forgée par des critiques italiens sur le modèle du « cinéma d’auteur » français pour décrire l’émergence d’une nouvelle chanson dans l’Italie des années 1960. Souvent créées par des cantautori (auteurs-compositeurs-interprètes), ces oeuvres sont perçues comme plus personnelles, sincères et authentiques que la chanson qui précède, moins littéraire et artistique. Comment expliquer l’émergence de ce courant, quelle a été l’influence de la chanson folk nord-américaine et de la chanson française « rive gauche » ?

 
– Agrégée d’italien et docteur de l’Université Paris-Sorbonne, ATER à l’Université de Picardie Jules Verne, Céline Pruvost est également auteur-compositeur-interprète de chansons en français.
– Guitariste de formation classique, Ange Gilles est récompensé au Concours International René Bartoli. Titulaire du Diplôme d’État, il est professeur de guitare au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Avignon depuis 1993, où il enseigne les musiques classiques et actuelles.
– Guitariste classique, Inès Martinez débute son parcours musical à Krizevci puis à Zagreb (Croatie). Titulaire du Diplôme d’Etat, elle enseigne aujourd’hui au Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon.

Venez nombreux !

The Hobbit

Le dernier volet de la trilogie « The Hobbit », réalisée par Peter Jackson, arrive sur nos écrans ce mercredi 10 décembre. Si vous n’avez pas vu les deux premiers films ou si vous les avez un peu oubliés, vous pouvez les emprunter à la vidéothèque (F JAC). Et si vous êtes fan de Fantasy et de l’œuvre de J.R.R.Tolkien, vous pouvez également emprunter la trilogie du Seigneur des anneaux, en livres ou en DVD.

A bientôt, à la vidéothèque !

 

Projection du film Il y aura tout le monde de Maria Isabel Ospina

Dans le cadre de la 15e édition du Mois du film documentaire, et en partenariat avec l’IDA Pôle SE, le laboratoire ICTT et l’association Miradas Hispanas, la bibliothèque vous propose, sur la thématique Figures de migrants, le film Il y aura tout le monde de Maria Isabel Ospina (2008 / 58 mn / VOST) ce jeudi 27 novembre à 17h.

À travers le destin d’une famille de la classe moyenne, le film traite de l’éclatement de la société colombienne ; l’hyperlibéralisme et la violence qui ne cessent de s’accroître depuis une dizaine d’années, condamnant à l’exil ou à la précarité une partie de la population autrefois privilégiée. Que se passe-t-il quand une famille s’éparpille en quelques années sans s’y être jamais préparée ? Qu’est-ce qui résiste du lien familial autrefois si présent, et pour combien de temps encore ?

La projection sera suivie d ‘une rencontre avec la réalisatrice.

Quels films avez-vous le plus empruntés ?

Quels films avez-vous le plus empruntés au cours de la dernière année universitaire ?

Voici la réponse :

Le grand vainqueur est la comédie de Philippe Le Guay, Alceste à bicyclette, empruntée 17 fois entre novembre 2013 et juin 2014 ! Pour info,  ce  film  a également connu un joli succès en salles, avec plus d’ 1 million d’entrées…

A bientôt, à la vidéothèque !

Les prêts vacances commencent aujourd’hui !

Ce vendredi 21 novembre marque le début des prêts vacances pour les documents ayant une durée de prêt de 28 jours : monographies, thèses et mémoires. Le retour de ces documents s’échelonnera à partir du lundi 5 janvier 2015.

Les  prêts vacances pour les documents ayant une durée de prêt de 7 jours (manuels, périodiques, bandes dessinées et vidéos) commenceront le vendredi 12 décembre. Les retours se feront le lundi 5 janvier 2015.

Pour les documents exclus du prêt, les prêts vacances auront lieu le vendredi 19 décembre et les retours se feront le lundi 5 janvier 2015.

Bonne lecture !

 

Projection du film La nuit remue, ce mardi 18 novembre à 14h

Dans le cadre de la 15e édition du Mois du film documentaire, la bibliothèque vous propose, ce mardi 18 novembre à 14h, La nuit remue de Bijan Anquetil (2012 / 45 mn / VF) .

Ce film montre ce qui se passe parfois la nuit tombée autour d’un feu de fortune allumé au cœur de nos villes : les passagers de nuit de l’Europe, une jeunesse afghane qui se vit dans l’exil et qui, clandestinement, écrit son histoire. Avec des actes, des mots et des téléphones portables.

Venez nombreux !