L’acmé du décolleté fut atteint au XVIIIe siècle lorsque les dames de l’aristocratie pouvaient se présenter quelque peu dénudées dans les salons en arborant des tenues qui dévoilaient jusqu’à leurs tétons. Aujourd’hui, n’importe quelle femme qui se rendrait à une soirée dans l’une des robes de Mme de Merteuil, la marquise des Liaisons dangereuses, s’attirerait de noirs regards de reproche tandis que, dans certaines banlieues, les collégiennes qui portent des jupes courtes se font traiter de salopes.
Eugénie Bastié Le porc émissaire : Terreur ou contre-révolution Paris : Les éditions du Cerf, 2018 Disponible à la cote 305.42 BAS