Mouvements d’eau

Dernier événement de notre Fête de la poésie, ce jeudi 17 avril 2014, de 12h30 à 13h30 à la Bibliothèque Agroparc (campus Agroparc) : Mouvements d’eau, un concert de musique de chambre par l’Orchestre Régional Avignon Provence, coorganisé par l’association étudiante de l’Université d’Avignon, Premières Loges.

Artistes :
Natalia MADERA (violon)
Natalia Madera, commence le violon à l’âge de six ans. Elle poursuit son cursus au Conservatoire de Fribourg, puis au Conservatoire de Lausanne. Elle fut l’élève de Jean Pierre Sabouret, premier violon de l’Opéra de Paris et de Gyula Stuller,  premier violon solo de l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Elle a joué au sein de l’Orchestre de la Suisse Romande, de l’Opéra d’Avenches et du Sinfonietta de Lausanne. Natalia Madera est titulaire de  l’Orchestre Régional Avignon Provence depuis 2010.
Laurence VERGEZ (alto)
Laurence Vergez débute le violon et l’alto au CNR de Toulouse. Elle y obtient une Médaille d’argent de violon. Elle poursuit ses études supérieures au CNR de Paris et obtient la Médaille d’or d’alto. Elle a joué dans de nombreux orchestres : l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’Orchestre des Musiciens du Louvre. Aujourd’hui elle est titulaire du pupitre des altis à l’Orchestre Régional Avignon Provence.
Nicolas PAUL (violoncelle)
Nicolas Paul débute le violoncelle et la contrebasse au CNR de Marseille. Il poursuit sa formation au CNSM de Paris où il obtient son Premier Prix de violoncelle. Il a collaboré avec l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de l’Opéra de Paris… Il a remporté une victoire de la musique pour un enregistrement Francis Poulenc sous la direction de Michel Piquemal. Depuis 2002, Nicolas Paul occupe le poste de premier violoncelle solo de L’Orchestre Régional Avignon Provence.

Programme :
– Variations Goldberg BWV 988 pour trio à cordes de Jean-Sébastien Bach (extraits)
– Sérénade pour trio à cordes en ut majeur Op.10 d’Ernő Dohnányi (extraits)
– Sonate pour violon et violoncelle de Maurice Ravel
– Intermezzo pour trio à cordes de Zoltan Kodaly
– Les quatre saisons de Buenos Aires d’Astor Piazzolla (extraits)

 

Corto Maltese et bateau ivre

Nous vous proposons plusieurs rendez-vous culturels ce mardi 15 avril :

– Un spectacle musical et poétique : Bateau ivre, par les élèves des pôles Théâtre et Musique du Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon.
Musique : Claude Debussy, Georges Bizet, Ludwig van Beethoven, Alexandr Gretchaninoff, Frédéric Chopin, Franz Schubert, Maurice Ravel, Serguei Rachmaninoff
Poésie : Arthur Rimbaud, Blaise Cendrars, Alfred de Musset, Guy de Maupassant
Deux représentations sont prévues : à 13h et à 18h en salle 0W35 (Bâtiment nord).

– Une conférence : Corto Maltese, de la marine à l’aquarelle, par Cédric PEROLINI, Enseignant et chargé de cours à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.
A 15h30 à la vidéothèque.
« Je suis l’océan Pacifique et je suis le plus grand. » Dès La Ballade de la mer salée, premier opus du cycle de Corto Maltese, le narrateur se définit par sa nature aquatique. Ce sera le début d’une odyssée qui mènera le marin d’Hugo Pratt sur toutes les mers du globe, de lagunes en lagons, d’îles réelles en îles rêvées. Et c’est tout naturellement que l’auteur de bandes dessinées en viendra, pour représenter son héros, à la technique de l’aquarelle. Ne disait-il pas qu’il était surtout vénitien en ceci qu’il faisait « confiance à l’eau » ?

Immersion

Quand deux violoncellistes et deux danseuses s’accordent et s’harmonisent en un jeu alterné de reflets, miroitements et correspondances fluides, cela donne Immersion, un spectacle de danse, musique et poésie. A découvrir,  aujourd’hui à 18h, et demain à 13h, en salle OW33 (bâtiment nord).
Avec :
Les violoncellistes : Jean-Baptiste GROSSELIN et Virgile ROSA
La chorégraphe: Claire JUMEAU-MOREL,
Les danseuses : Marie MARTI et Coline RAMIERE
et avec la participation d’Hélène BASSO (lecture)

Survivance du lac de Saint-Chamand

Survivance du lac de Saint-Chamand – le mardi 8 avril à 18h, salle de recherche sciences
Conférence suivie d’un débat autour d’une expérience interdisciplinaire réunissant artistes, conservateurs-restaurateurs, scientifiques et étudiants de l’École Supérieure d’Art D’Avignon pour faire revivre un plan d’eau avignonnais.

Avec :
Thierry DUTOIT, Chercheur au CNRS
Cyril JARTON, Écrivain-plasticien et critique d’art, enseignant à l’École Supérieure d’Art d’Avignon
Marc MAIRE, Conservateur-restaurateur d’œuvres polychromes d’art et du patrimoine, enseignant à l’École Supérieure d’Art d’Avignon
Catherine VIEILLESCAZES, Professeur à l’Université d’Avignon, Laboratoire Institut Méditerranéen de biodiversité et d’écologie
Philippe VIEILLESCAZES, Géographe – Enseignant Chambre des Métiers – Avignon

Pourquoi s’engager dans le sauvetage d’un plan d’eau qui hormis les rares pêcheurs postés parmi les détritus, a été abandonné en 2010 avec le départ de sa base nautique? Depuis 2012, nous avons rassemblé les fragments épars de l’histoire du lac, mené une enquête sociologique auprès de plus de 150 riverains, cartographié et étudié le site d’un point de vue écologique, effectué des analyses d’eau, invité une centaine d’enfants des écoles avoisinantes à venir participer à des ateliers, fabriqué des poubelles, organisé des séances de nettoyage, des concours de ricochets, des actions artistiques in situ et une exposition pour développer au final un projet pour l’avenir du site. Pourquoi toute cette énergie déployée par des enseignants, des chercheurs et des étudiants de l’école d’art d’Avignon que personne n’avait sollicités pour cette mission ? A travers les actions et les réflexions qu’il a inspirées, le lac de Saint-Chamand est devenu le reflet-témoin d’une dégradation générale impliquant des manières de construire, de se déplacer, d’exploiter, de consommer, coupant les êtres vivants de leur environnement. Nous voulons rendre sensible et intelligible cet espace abimé et fragmenté parce qu’il est typiquement un paysage du XXIème siècle.

Les cinq intervenants, membres du comité de pilotage du projet, présenteront leur contribution à cette expérience interdisciplinaire. En premier lieu, Philippe Vieillescazes posera un cadre historique et géographique – travail qui n’avait jamais été fait et a permis d’identifier précisément le lac de Saint-Chamand. Le lieu se définissant d’abord en tant que plan d’eau, nous verrons avec Catherine Vieillescazes comment ont été reprises les analyses d’eau abandonnées depuis plusieurs années et les caractéristiques de cette eau. Thierry Dutoit analysera le site et ses problématiques spécifiques dans la perspective d’une restauration écologique.  Marc Maire montrera comment l’horizon ouvert par une interdisciplinarité articulant des données environnementales, sociales,  politiques et économiques, constitue le prototype d’une nouvelle approche « écoartistique » restauratrice. Cyril Jarton se demandera en quoi le modèle du « tableau » – plutôt qu’un parc, une réserve naturelle ou une base de loisir – constitue une approche pertinente de ce fragment paysagé. Tableau vivant dans tous les sens du terme. Tableau où se promener, s’arrêter, méditer, penser, habiter, voyager, effectuer de discrètes retouches en traçant des parcours dans les failles et en érigeant des abris provisoires.

Deux conférences sur Frédéric Mistral

Le Cercle occitan du pays d’Arles organise deux conférences sur Frédéric Mistral, dans le cadre des commémorations du centième anniversaire de sa mort, ces samedi 5 et dimanche 6 avril :

– « Que savons-nous de Frédéric Mistral ? » par Philippe Martel, professeur à l’Université Paul-Valéry de Montpellier.

– « Le fantastique dans Mireille » par André Gabriel, musicien et musicologue.

Plus d’infos sur Arles agenda.

 

 

 

La New York Public Library publie en ligne 20.000 cartes libres de droit

Provenant de différentes collections, elles couvrent une période qui s’étend du 16ème au début du 20ème siècle. Bien que principalement axées sur le territoire et les villes des États-Unis, on y trouve également des cartes européennes et notamment une collection de 700 cartes sur l’empire austro-hongrois de 1877 à 1914. Elles peuvent être consultées sur la page « Digital collections » de la New York Public Library et téléchargées gratuitement en haute résolution avec l’outil « Map Warper » après création d’un compte. Leur diffusion est placée sous une licence Creative commons Domaine public.

Le ciel des peintres et des poètes à toute vapeur

Jusqu’à la fin du 18e siècle, les nuages sont en peinture de simples éléments du décor, des nuages de convention ou symboliques. La peinture et la poésie modernes ont un goût prononcé pour l’indéfini et le mouvement perpétuel des phénomènes visibles. L’eau suspendue dans le ciel leur fournit un répertoire infini de formes, sous l’espèce des nuages, brumes et vapeurs que les peintres et les poètes de la modernité ont poursuivi du pinceau ou du stylo…

Pour en savoir plus, venez écouter Anne-Élisabeth HALPERN, aujourd’hui à 14h, à la vidéothèque !

Radu Mihaileanu

Les L3 Info com (Parcours cinéma, festival et événement culturel) accueillent le producteur et réalisateur Radu Mihaileanu le mardi 8 avril à 17h, en salle 2E04, dans le cadre d’un séminaire cinéma.

Trois de ses films son disponibles  à la vidéothèque (cote F MIH) : La source des femmes, Le Concert et Va, vis et deviens. N’hésitez pas à les emprunter !

L’eau en marchant murmure

Dans le cadre de la manifestation culturelle Ici, la voix des eaux ne tarit pas… (Philippe Jaccottet), la bibliothèque vous propose, ce mardi 1er avril 2014 à 13h, en salle OW33, L’eau en marchant murmure, une lecture de poèmes par les étudiants de l’UEO « Performances oratoires », animée par Nathalie PINOT, compagnie Autrement dit.

A partir de cette citation d’Octavio Paz, comment dire à haute voix des textes poétiques ?
La respiration est ce qui donne la mesure. Porteur d’une parole, le récitant  se sert de son corps comme instrument pour donner leur souffle aux poèmes. Il fait sienne l’écriture d’un auteur et éprouve les paysages humains traversés.


Hommage à René Depestre

Dans le cadre de la manifestation culturelle Ici, la voix des eaux ne tarit pas… (Philippe Jaccottet) la bibliothèque vous propose le vendredi 28 mars 2014 à 14h30, dans la salle de recherche Sciences, Hommage à René DEPESTRE, une lecture de poèmes et autres écrits de René DEPESTRE par Nathalie PINOT, compagnie Autrement dit.

René DEPESTRE est un écrivain haïtien. À dix-neuf ans, il publie Étincelles, son premier recueil, qui lui permet de rencontrer de grands intellectuels, parmi lesquels André Breton et Aimé Césaire. Au cours de ses diverses pérégrinations et de son séjour à Cuba, il poursuit une ouvre poétique importante. En 1978, il s’installe en France. Il obtient le prix Goncourt de la nouvelle en 1973 avec Alléluia pour une femme-jardin, le prix Renaudot, en 1988, avec Hadriana dans tous mes rêves. Il reçoit également, en 1993,  le prix Apollinaire pour son recueil poétique Anthologie personnelle paru aux éditions Actes Sud. En avril 2007, il est lauréat du prix Robert Ganzo de poésie pour son livre La rage de vivre édité aux éditions Seghers.
[source : http://www.artpointfrance.org/Diffusion/depestre.htm]