Sur le tapis rouge de Deauvile… #1

[Deauville] cérémonie d’ouverture du 40ème festival de Deauville… et le sourire de Jessica déchira la brume fantomatique…

« Il y a un calme à Deauville. Ce festival est atypique par son rythme, sans hystérie, bercé par la côte. Ses 40 ans en tout cas lui donne une sérénité. Le très large tapis rouge vers l’océan où connus et inconnus se côtoient, malgré quelques lointains commentaires, traverse un silence. Mais ce calme est hanté.

Lionel Chouchan, co-fondateur du Festival, dans son discours introductif rendit un hommage fort sensible et au bord des larmes à André Halimi qui a créé et porté avec lui pendant presque 40 ans ce Festival. Deauville est en deuil… « Tu n’es pas parti…tu n’es pas décédé…tu t’es simplement envolé…  » Ces paroles sont si fébriles d’émotion et de sincérité que l’on en est emporté à travers les paillettes par la violence crue de cet homme seul sur scène avec sa peine. Mais sans emphase, juste une élégance, simple, un calme, hanté.
Puis, ce fut le double hommage à Lauren Bacall et Robin Williams. Ce qui nous a permis de revoir Bogart siffler. Mme Bacall était venue lors de la 25ème édition aux côtés de Robin Williams, ils nous ont quittés respectivement le 11 et le 12 août dernier. Le souvenir, en 88, de Good Morning Vietnam parcourt la salle , les éclats de cette conférence de presse spectaculaire sont partagés encore de sourires. Cette évocation se termina par une poignante standing ovation de toute la salle en mémoire de l’insurrection du Cercle des Poètes disparus.

Le jury entra sur scène, il est à noter, comme le soulignait Costa Gavras, que les caractères et les personnalités sont particulièrement forts cette année, Lescure, Lelouch, Lindon, Jeunet, Pietra Galla ; cela promet des débats tranchés et argumentés. La sélection officielle est passionnante et plutôt risquée, au-delà des très attendus Gregg Araki, Ferrara et Corbijn.
Cette cérémonie d’ouverture avant la projection du dernier Woody Allen, Magic in the moonlight, se termina par un hommage à Jessica Chastain, traversant la salle toute de rose vêtue au milieu de ces nuances de blanc et de noir. Robin Williams fut à nouveau évoqué, comme un passage de témoin, ainsi Pierre Lescure nous apprit qu’il avait soutenu et sponsorisé financièrement les études de théâtre de Jessica Chastain. Symbole de flamme qui se perpétue au travers de ces deux hommages. Et sur scène au milieu de ses remerciements, elle trébucha nonchalamment sur les prononciations des noms français du maire, des organisateurs, et se mît à rire, sonore comme de la joaillerie, et chacun résonna. Dans cette ville d’océan et de casino donc d’incertitude, parfois fantomatique sous le brouillard, où la mort sur l’écran ce soir étincelle de sa présence, son sourire fut une magie.

La magie dans le clair-obscur de la lune, le Woody Allen pouvait commencer. »
JFA

Vous pouvez découvrir des photos du tapis rouge de Deauville à la vidéothèque jusqu’au 10 octobre 2014. Venez nombreux !

 

[ DEAUVILLE] CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DU 40IEME FESTIVAL DE DEAUVILLE …ET LE SOURIRE DE JESSICA DÉCHIRA LA BRUME FANTOMATIQUE

 

Il y a un calme à Deauville. Ce festival est atypique par son rythme, sans hystérie, bercé par la côte. Ses 40 ans en tout cas lui donne une sérénité. Le très large tapis rouge vers l’océan où connus et inconnus se côtoient, malgré quelques lointains commentaires, traverse un silence. Mais ce calme est hanté.

 

Lionel Chouchan, co-fondateur du Festival, dans son discours introductif rendit un hommage fort sensible et au bord des larmes à André Halimi qui a créé et porté avec lui pendant presque 40 ans ce Festival. Deauville est en deuil… »Tu n’es pas parti…tu n’es pas décédé…tu t’es simplement envolé… » Ces paroles sont si fébriles d’émotion et de sincérité que l’on en est emporté à travers les paillettes par la violence crue de cet homme seul sur scène avec sa peine. Mais sans emphase, juste une élégance, simple, un calme, hanté.

Puis, ce fut le double hommage à Lauren Bacall et Robin Williams. Ce qui nous a permis de revoir Bogart siffler. Mme Bacall était venue lors de la 25ieme édition aux côtés de Robin Williams, ils nous ont quitté respectivement le 11 et le 12 août dernier. Le souvenir, en 88, de Good Morning Vietnam parcours la salle , les éclats de cette conférence de presse spectaculaire sont partagés encore de sourires. Cette évocation se termina par une poignante standing ovation de toute la salle en mémoire de l’insurrection du Cercle des Poètes disparus.

Le jury entra sur scène, il est à noter, comme le soulinait Costa Gavras, que les caractères et les personnalités sont particulièrement forts cette année, Lescure, Lelouch, Lindon, JP Jeunet, Pietra Galla ; cela promet des débats tranchés et argumentés. La sélection officielle est passionnante et plutôt risquée, au-delà des très attendus Gregg Araki, Ferrara et Corbijn.
Cette cérémonie d’ouverture avant la projection du dernier Woody Allen, Magic in the moonlight (lire notre critique ici), se termina par un hommage à Jessica Chastain, traversant la salle toute de rose vêtue au milieu de ces nuances de blanc et de noir. Robin Williams fut à nouveau évoqué, comme un passage de témoin, ainsi Pierre Lescure nous apprit qu’il avait soutenu et sponsorisé financièrement les études de théâtre de Jessica Chastain. Symbole de flamme qui se perpétue au travers de ces deux hommages. Et sur scène au milieu de ses remerciements, elle trébucha nonchalamment sur les prononciations des noms français du maire, des organisateurs, et se mît à rire, sonore comme de la joaillerie, et chacun résonna. Dans cette ville d’océan et de casino donc d’incertitude, parfois fantomatique sous le brouillard, où la mort sur l’écran ce soir étincelle de sa présence, son sourire fut une magie.


La magie dans le clair-obscur de la lune, le Woody Allen pouvait commencer.

 

 

JFA

[ DEAUVILLE] CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DU 40IEME FESTIVAL DE DEAUVILLE …ET LE SOURIRE DE JESSICA DÉCHIRA LA BRUME FANTOMATIQUE

Il y a un calme à Deauville. Ce festival est atypique par son rythme, sans hystérie, bercé par la côte. Ses 40 ans en tout cas lui donne une sérénité. Le très large tapis rouge vers l’océan où connus et inconnus se côtoient, malgré quelques lointains commentaires, traverse un silence. Mais ce calme est hanté.

Lionel Chouchan, co-fondateur du Festival, dans son discours introductif rendit un hommage fort sensible et au bord des larmes à André Halimi qui a créé et porté avec lui pendant presque 40 ans ce Festival. Deauville est en deuil… »Tu n’es pas parti…tu n’es pas décédé…tu t’es simplement envolé… » Ces paroles sont si fébriles d’émotion et de sincérité que l’on en est emporté à travers les paillettes par la violence crue de cet homme seul sur scène avec sa peine. Mais sans emphase, juste une élégance, simple, un calme, hanté.
Puis, ce fut le double hommage à Lauren Bacall et Robin Williams. Ce qui nous a permis de revoir Bogart siffler. Mme Bacall était venue lors de la 25ieme édition aux côtés de Robin Williams, ils nous ont quitté respectivement le 11 et le 12 août dernier. Le souvenir, en 88, de Good Morning Vietnam parcours la salle , les éclats de cette conférence de presse spectaculaire sont partagés encore de sourires. Cette évocation se termina par une poignante standing ovation de toute la salle en mémoire de l’insurrection du Cercle des Poètes disparus.

Le jury entra sur scène, il est à noter, comme le soulinait Costa Gavras, que les caractères et les personnalités sont particulièrement forts cette année, Lescure, Lelouch, Lindon, JP Jeunet, Pietra Galla ; cela promet des débats tranchés et argumentés. La sélection officielle est passionnante et plutôt risquée, au-delà des très attendus Gregg Araki, Ferrara et Corbijn.
Cette cérémonie d’ouverture avant la projection du dernier Woody Allen, Magic in the moonlight (lire notre critique ici), se termina par un hommage à Jessica Chastain, traversant la salle toute de rose vêtue au milieu de ces nuances de blanc et de noir. Robin Williams fut à nouveau évoqué, comme un passage de témoin, ainsi Pierre Lescure nous apprit qu’il avait soutenu et sponsorisé financièrement les études de théâtre de Jessica Chastain. Symbole de flamme qui se perpétue au travers de ces deux hommages. Et sur scène au milieu de ses remerciements, elle trébucha nonchalamment sur les prononciations des noms français du maire, des organisateurs, et se mît à rire, sonore comme de la joaillerie, et chacun résonna. Dans cette ville d’océan et de casino donc d’incertitude, parfois fantomatique sous le brouillard, où la mort sur l’écran ce soir étincelle de sa présence, son sourire fut une magie.

La magie dans le clair-obscur de la lune, le Woody Allen pouvait commencer.

JFA

La petite lumière d’Antonio Moresco

Le jury du prix Médicis a dévoilé vendredi 12 septembre dernier sa première sélection de 13 romans français et 15 romans étrangers.
Parmi les auteurs retenus dans la catégorie romans étrangers, figure Antonio Moresco pour son ouvrage La petite lumière (Verdier) qui a été traduit de l’italien par Laurent Lombard, maître de conférences en littérature italienne à l’Université d’Avignon et traducteur des œuvres de d’Hugo Pratt.

La petite lumière d’Antonio Moresco sera très bientôt disponible à la bibliothèque. Pour ceux qui ne peuvent pas attendre, vous pourrez rencontrer Antonio Moresco et Laurent Lombard le lundi 29 septembre à 17h30 à l’Université !

Venez nombreux !

Trans-Festivaliers

Vous aviez peut-être raté l’exposition Trans-Festivaliers qui avait eu lieu à la bibliothèque Centrale en janvier-février 2014 ? Pas de panique ! Les étudiants de l’association Tube à idées la proposent à nouveau à la bibliothèque Agroparc depuis ce lundi 8 septembre et jusqu’au vendredi 3 octobre !

Venez nombreux !

Bonne rentrée !

Bonne rentrée universitaire à tous !
N’hésitez pas à faire appel à l’équipe de la Bibliothèque Universitaire : nous vous accompagnerons dans vos recherches et répondrons à toutes vos questions sur la bibliothèque, ses services, ses collections… !

 

Des rendez-vous à ne pas manquer ce mercredi 16 juillet

Dans le cadre de Un peu de bruit pour réenchanter le monde, un ensemble de manifestations culturelles organisées à l’Université d’Avignon, vous pourrez assister, à la Bibliothèque Universitaire, ce mercredi 16 juillet à 11h, à une Leçon déambulatoire de Bernard Plossu. Cette Leçon sera suivie de l’inauguration de l’exposition Les mots de l’image, à 12h30.

Venez nombreux !

D’autres projections à la vidéothèque !

La vidéothèque vous propose ce mardi 15 juillet 2014, à 14h…

 

Au-delà de la rampe – Vers un nouvel art dramatique réalisé par Véronique Patte Doumbé, 2005, 52mn

À travers un historique des nombreuses transformations qu’ont connues l’espace scénique et le travail de la lumière du XIXe siècle à notre époque, « Au-delà de la rampe » nous montre à quel point l’apparition récente du nouvel art de la scénographie a été déterminante dans l’évolution du théâtre, de la mise en scène et du jeu d’acteur, mais aussi pour la perception que nous en avons aujourd’hui.

Mêlant adroitement maquettes, photographies, extraits de répétitions, commentaires (signés Jean-François Dusigne) et entretiens, le film propose un parcours à travers les grandes mutations et les figures qui ont marqué le théâtre dans le traitement du décor, de la lumière et de la présence de l’acteur. D’André Antoine et son révolutionnaire « Théâtre libre » au « Théâtre d’art » de Paul Fort, qui pose les bases d’un théâtre symboliste, « suggestif » et non plus « illustratif », aux architectures abstraites imaginées dès les années 1920 par les metteurs en scène scénographes Edward Gordon Craig et Adolphe Appia. On mesure ainsi toute l’évolution de cet art de mettre en scène l’espace théâtral, depuis la « boîte à illusion » renforcée par la rampe, le décor en trompe-l’œil et ses toiles peintes, jusqu’aux scénographies actuelles où architecture, espace, lumières et nouvelles technologies s’allient pour figurer un espace mental aussi bien que physique, qui agit directement sur l’acteur. (Marc Moreigne, CNC)

 

… et mercredi 16 juillet 2014, à 14h :

 

Un Atelier de Patrice Chéreau à la Manufacture des Œillets réalisé par Stéphane Metge, 1999, 88mn

Patrice Chéreau a choisi des fragments de deux pièces de Shakespeare, « Richard III » et « Henri VI », pour les proposer aux élèves comédiens d’une classe du conservatoire national d’art dramatique de Paris. La finalité en est un spectacle, présenté à la Manufacture des Oeillets. Sans commentaire, ni interview, Stéphane Metge suit ce travail, des premières lectures autour de la table jusqu’à la « générale ».
Ce documentaire reprend des moments choisis parmi les quatre premières « Leçons de théâtre » de Patrice Chéreau (cf. « Henri VI-Richard III de W. Shakespeare (fragments) – Patrice Chéreau, leçons de théâtre »). Tandis que ces « Leçons » sont chacune centrée sur un thème, ce film suit chronologiquement le travail des comédiens au fil des semaines. Entre les premiers regards échangés avec le « professeur » lors des lectures qui précèdent la distribution des rôles, un mélange d’inquiétude et d’admiration, et la tension à la veille de la première où ils vont se livrer au public, les vingt acteurs ont chacun façonné leur personnage et leur jeu grâce à l’énergie, aux conseils et, parfois aux doutes du metteur en scène. On redécouvre encore une fois un Chéreau captivant dans ses méthodes de travail. Un document rare sur le « modelage » du comédien. (Marc Guiga, CNC)

 

Venez nombreux !

Projection à la vidéothèque

Dans le cadre de Un peu de bruit pour réenchanter le monde, un ensemble de manifestations culturelles organisées à l’Université d’Avignon, la vidéothèque vous propose le documentaire suivant le mercredi 9 juillet à 14h :

Les ballets de-ci de-là réalisé par Alain Platel, 2006, 110′

En 2006, les Ballets C. de la B. fêtent leurs 20 ans. Sous ces deux lettres, se cachent deux mots importants : « contemporains » et « Belgique ». Sous ce label humoristique, son fondateur Alain Platel a développé une démarche artistique qui procède d’un fonctionnement collectif. Pour cette date anniversaire, le chorégraphe gantois consacre ce long métrage documentaire aux artistes qui ont fait partie de cette aventure.

Le scénario du film traverse les pièces de quatre chorégraphes : Koen Augustijnen, Sidi Larbi Cherkaoui, Christine de Smedt et lui-même. Avec le même processus qu’il utilise dans ses spectacles, Platel suit chaque personnalité dans sa vie comme au travail. Cette approche sensible procède par touches impressionnistes où l’intime est constamment relié au collectif. Le point de départ est une série de questions simples : qui sont ces artistes, ces danseurs ? D’où viennent-ils et quel est leur quotidien ? Le contexte social et culturel reste privilégié. Entre extraits dansés et entretiens, s’insèrent des scènes en famille – parfois dans les pays d’origine, tels Serge Aimé Coulibaly en Afrique ou Quan Bui Ngoc en Chine, – un panoramique sur la ville de Gand, des scènes de foule… Une démarche qui a fait la réputation de la compagnie, dont les créations, comme le souligne Alain Platel, ont la particularité de prendre corps dans le réel, ses rugosités, ses imperfections, ses fragilités. (Irène Filiberti, CNC)

 

Les mots de l’image

Vous pouvez découvrir à la bibliothèque depuis le début de la semaine, Les mots de l’image une exposition de Jean-Louis Fabiani et Bernard Plossu.

Cette exposition est un dialogue entre le sociologue Jean-Louis Fabiani et le photographe Bernard Plossu, autour d’une sélection de 60 photos prises en Europe depuis les années 80 : des mots d’enseignes publicitaires, de panneaux indicateurs, de graffitis, etc.

A découvrir jusqu’au 18 juillet (12h) et du 26 août au 03 octobre !

Les Mots de l'image / Bernard Plossu / Jean-Louis Fabiani, Yellow now, Crisnée (Belgique)

Nouveau visuel

A partir du 30 juin 2014, vous pourrez découvrir à la bibliothèque une nouvelle exposition : Les mots de l’image.

Cette exposition est un dialogue entre le photographe Bernard Plossu et le sociologue Jean-Louis Fabiani, autour d’une sélection de 60 photos prises en Europe depuis les années 80 : des mots d’enseignes publicitaires, de panneaux indicateurs, de graffitis, etc.

C’est le visuel de cette exposition que vous pouvez découvrir sur notre site, notre blog, nos postes informatiques publics, etc.

© Bernard Plossu

 

Le Théâtre du Soleil a cinquante ans !

La compagnie créée en mai 1964 par Ariane Mnouchkine brille depuis déjà 50 ans !

« Au lendemain de Mai-68, le Théâtre du Soleil devint, sous la conduite d’Ariane Mnouchkine (née en 1939), le porte-drapeau d’un théâtre de fête et de combat. Les créations collectives se succédèrent dans une ambiance d’enthousiasme juvénile : Les Clowns […] , 1789 […] , L’Âge d’or qui, en 1975, acheva de transformer la troupe en légende vivante. » (Alfred Simon, « Théâtre occidental – Crises et perspectives contemporaines », Encyclopædia Universalis [en ligne])

Pour en savoir plus sur le Théâtre du Soleil, voici une sélection de documents disponibles à la bibliothèque :
– Ariane Mnouchkine, l’aventure du Théâtre du Soleil / Catherine Vilpoux (DVD 792.09 MNO)
– Trajectoires du « Soleil » : autour d’Ariane Mnouchkine / Josette Féral (ouvrage 792.09 FER)
– Écrivains de plateau. VI, Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil / Bruno Tackels (ouvrage 792.025 TAC)
– Un soleil à Kaboul… ou plutôt deux / Duccio Bellugi-Vanuccini (DVD 792 MNO)
– Jean Chollet, « Théâtre du Soleil – (repères chronologiques) », Encyclopædia Universalis [en ligne]
– Didier Méreuze, « Mnouchkine Ariane (1939- ) », Encyclopædia Universalis [en ligne]

Bonne consultation !